vendredi 25 février 2011

Stuart Sutcliffe ou le cinquième Beatles ////////////////////////



L’un des meilleurs amis John Lennon, qu'il rencontre à l'école d'Art de Liverpool, il rejoint les Beatles en janvier 1960, à la guitare basse. Stuart n'est pas réellement musicien et il ne se joint au groupe que parce qu'il a les moyens de s'acheter une basse (grâce à la vente de l'un de ses tableaux). En concert, il se produit dos au public pour que personne ne s'aperçoive qu'il ne sait pas jouer. Il arrive aussi que son instrument ne soit carrément pas branché à un ampli, comme le raconte Sam Leach, organisateur de concerts à Liverpool au début des années 1960, dans son livre « Les Beatles avant la gloire » . Sutcliffe participe notamment à la tournée pendant laquelle les Beatles accompagnent Johnny Gentle.


Sur les premières photos du groupe à Hambourg (photos prises par Astrid Kirchherr), on est frappé par sa beauté, et son côté James Dean. En août 1960, alors que les Beatles sont engagés à Hambourg par Bruno Koschmider, Stuart rencontre Astrid et en tombe follement amoureux (dans l'une des lettres qu'il adresse à sa mère, il dit en parlant d'Astrid “ Dieu que je l'aime ”). C'est d'ailleurs elle qui serait à l'origine de la fameuse coupe de cheveux « au bol » des Beatles.


Il quitte le groupe au printemps 1961 pour se consacrer à ses études d'art, mais surtout pour rester auprès de la femme qu'il aime, Astrid Kirrscher, qui réside à Hambourg. C'est désormais Paul McCartney qui joue de la basse, Lennon et Harrison ne voulant pas quitter leurs guitares.


Le 10 avril 1962, à Hambourg où il habite, Stuart Sutcliffe meurt d'une hémorragie cérébrale, trois jours avant le retour des Beatles en Allemagne. Il n'avait que 21 ans. John Lennon est très marqué par cette disparition et y fera allusion dans plusieurs chansons notamment In My Life (sur l'album Rubber Soul en 1965).


Les toiles de Stuart Sutcliffe sont reconnues comme excellentes par de nombreux experts et se vendent très bien aujourd'hui encore. 












jeudi 24 février 2011

Regard sur le musée arts décoratifs /////////////////

Les assises du siège contemporain.









Cet ensemble fait référence à l’exposition « Les assises du siège contemporain » qui s’est tenue en mai 1968 au musée et qui a indéniablement marqué l’histoire du design. Une centaine de chaises, pour la plupart entrées dans les collections à cette occasion, sont installées sur les différents niveaux d’une « montagne » dont la coupe stratigraphique a été mise en volume. Un plus petit relief est réservé aux sièges d’enfant. L’ordre de lecture strictement chronologique met en valeur les évolutions stylistiques. Des sièges d’artistes positionnés sur des socles à l’entrée des deux espaces latéraux témoignent, comme la présence de Niki de Saint Phalle à cet étage, de l’intérêt des artistes pour l’objet.

mercredi 23 février 2011

HOWL /////////////////////

un film qui explore la vie et le travail du poète Beat, Allen Ginsberg dans les années 1960 sur le procès pour obscénité, de son œuvre la plus célèbre, le poème Howl.

HOWL et un film de Rob Epstein et Jeffrey Friedman et avec James Franco, Jon Hamm, et Jeff Daniels












mardi 22 février 2011

Max Ernst - Une semaine de bonté //////////////////

Je suis à la recherche de ce livre de Max Ernst, Une semaine de bonté
les collages originaux.
Sous la direction de Werner Spies pour Gallimard
Ce Catalogues d'expositions as été édité pour l'éxposion Max Ernst qui ce déroula au Musée d'Orsay en 2009.
 
 
En 1933, en plein surréalisme, Max Ernst détourne un certain nombre d'illustrations anciennes. En 1936, Ernst propose un livre sans texte,«Une semaine de bonté», se déclinant selon les jours de la semaine. Il permet de comprendre comment le XXe siècle s'est nourri de son prédécesseur. L'intégralité des collages réalisés pour ce livre est présentée.

lundi 21 février 2011

The Founders of The Pre-Raphaelite ///////////////

Dante Gabriel Rossetti /////////////////////



Autoportrait de 1847
Dante Gabriel Rossetti (12 mai 1828 à Londres - 18 avril 1882 à Birchington-on-Sea, Kent) est un peintre, poète et écrivain britannique, frère de la poétesse Christina Rossetti.

La vie privée de l'artiste fut profondément liée à son œuvre, surtout dans ses relations avec ses modèles et muses Elizabeth Siddal et Jane Burden.

Fils d'un poète italien émigré à Londres, Gabriel Pasquale Giuseppe Rossetti, et de Frances Polidori, Dante Gabriel Rossetti est né à Londres, Gabriel Charles Dante Rossetti. Ses proches l'appelaient Gabriel, mais lui-même plaçait son prénom Dante (en hommage à Dante Alighieri) en premier dans ses publications. Il est le frère de Christina Rossetti, William Michael Rossetti, et Maria Francesca Rossetti.

Rossetti montre très tôt un grand intérêt pour la littérature et l'art médiéval italiens. Aspirant à devenir poète, comme la plupart des membres de sa famille, il devient finalement l'élève du peintre Ford Madox Brown avec qui il tisse des liens d'amitié étroits qu'il entretint toute sa vie.

Il rencontre William Holman Hunt qui vient de peindre La Veille de la Sainte-Agnès, illustrant un poème de John Keats. Rossetti est lui-même l'auteur d'un poème intitulé La Demoiselle élue, écrit dans le style de Keats. Aussi, pense-t-il que Hunt et lui partagent les mêmes valeurs artistiques et littéraires et qu'ils pourraient devenir amis. En effet, ils développent ensemble les principes de la Confrérie Préraphaélite qu'ils fondent, avec d'autres artistes, en 1848.

Parallèlement à son activité picturale, Rossetti traduit et publie des poèmes de Dante ainsi que d'autres auteurs italiens du Moyen Âge, toujours passionné par cette époque.

Son romantisme et son refus du monde qui l'entoure précipitent sa séparation d'avec le mouvement préraphaélite, bien qu'il en fût l'artiste le plus important. Puis, une succession d'événements vont le plonger dans une profonde dépression. En 1862, son épouse, Elizabeth Siddal, meurt d'une overdose de laudanum, après avoir donné naissance à un enfant mort-né. Dans le même temps, n'arrivant pas à faire publier ses propres poèmes, il les enterre dans la tombe de son épouse au cimetière de Highgate. Mais c'est aussi pendant cette période qu'il peint ses plus belles toiles, notamment Beata Beatrix, dans laquelle il idéalise, sous les traits de son épouse décédée, la Béatrice de Dante. Il s'essaie également à l'aquarelle, multipliant les portraits de femmes, notamment Fanny Cornforth, une prostituée dont il est tombé amoureux, mais aussi l'épouse de William Morris, avec qui il a une liaison.

En 1871, il décide de déterrer ses poèmes et les fait enfin publier. Ils font aussitôt scandale par leur érotisme et leur sensualité qui choquent le Royaume-Uni victorien.

Délaissant peu à peu l'idéal féminin, il emprunte aux légendes arthuriennes et à l'œuvre de Dante les sujets de ses dernières toiles.

Les dernières années de sa vie sont sombres : ses passions de la littérature et de la peinture l'ont quitté, il devient sénile et se retire à Birchington-on-Sea où il vit, totalement reclus, souffrant d'un délire de persécution. Il s'éteint, seul, en 1882.

Malgré la fulgurance de sa carrière, Rossetti a eu une influence considérable sur le développement du mouvement symboliste en Europe.

Jane Morris /////////////////////

Jane Morris, née Jane Burden (1839/1914), a été le modèle préféré des artistes pré-raphaélites, représentant pour eux l'idéal de la beauté féminine. Plus spécialement de William Morris, qu'elle a plus tard épousé, et aussi elle est l'égérie principale de Dante Gabriel Rossetti.




"Sur la tige florale de son cou incliné reposent des lèvres chargées d'amour et des yeux absolus qui élèvent le battement des coeurs à la mélodie prééminente des sphères", c'est ainsi que Rossetti décrit jane Burden,