mercredi 30 mars 2011

L'atelier d'André Breton /////////////////////

Breton’s studio, May 1960. Photo Sabine Weiss.

Objet trouvés, objets interpretés, objets mathématiques, objets naturels, objets ready-made, objets mobiles

Richard Prince /////////////////

Richard Prince. American Prayer

du 29 mars 2011 au 26 juin 2011 François-Mitterrand / Grande Galerie 

Après Jan Fabre au Louvre et Jeff Koons à Versailles, la Bibliothèque nationale de France joue à son tour la carte contemporaine en accueillant dans ses murs Richard Prince. Artiste américain de réputation internationale, particulièrement célèbre pour ses photographies de cow-boys des campagnes publicitaires Marlboro ou pour sa série de toiles de « nurses », il est l’artiste qui raconte le mieux l’Amérique fin de siècle.
La Bibliothèque nationale de France accueille sa première exposition monographique à Paris et pour cet événement l’invite à s’approprier les collections historiques de la Bibliothèque, en champion de l’ « appropriation art » qu’il est.
L’exposition Richard Prince. American Prayer (en référence à la poésie de Jim Morrison) montrera un aspect inédit de l’artiste : un fervent bibliophile et collectionneur de la culture pop et des contre-cultures américaines des années 1950 à 1980, qui sont autant d’inspiration pour son oeuvre de photographe et de peintre. Sur fond de musique de Jimi Hendrix, de Jim Morrison, de Bob Dylan et du Velvet Underground, et avec la complicité du scénographe David Adjaye, Richard Prince nous fait voyager dans une Amérique qui se joue de ses mythes dans une succession de mises en scène beat, hippie et punk.
En dialogue avec une sélection de livres rares, de manuscrits de Rimbaud, Céline, Cocteau et Genet, de magazines underground européens, de livres populaires puisés dans les collections de la BnF, sur lesquels Richard Prince projette d’intervenir, l’artiste dévoile pour la première fois quelques-uns des trésors de sa bibliothèque personnelle : des documents des principales figures de la « beat generation », comme un exemplaire annoté par William Burroughs du Festin Nu ou le rouleau manuscrit de Big sur de Jack Kerouac, sa collection de « pulp fiction » autour du personnage érotique et troublant de l’infirmière, ou sa collection des éditions de Lolita de Nabokov en une vingtaine de langues. Tableaux, dessins, photographies, livres d’artistes, manuscrits et objets illustrent son univers personnel entre culture savante et culture populaire, entre Amérique et Europe, selon une démarche artistique originale. L’exposition se conclut par une salle de lecture tapissée de faux livres conçus par Richard Prince et de trésors bibliophiliques rarement montrés, sa bibliothèque idéale ?



Charlotte Perriand /////////////////

Charlotte Perriand (1903-1999).

La clé d'entrée de cette exposition du Petit Palais, est la photographie, média qui fait partie intégrante de la vie et de la démarche de Charlotte Perriand (1903-1999). Et Jacques Barsac, son gendre et spécialiste le résume en une phrase : 'elle utilise la photographie en substitution du dessin : c'est son laboratoire secret'. Plus de 300 clichés composeront le parcours de cette exposition, ainsi que 70 pièces de mobilier.

Cassina, éditeur exclusif de Charlotte Perriand depuis 2004, qui collaborait avec le designer depuis 1978, parraine à raison cette exposition. La collection Cassina I Maesti poursuit sa volonté d'éditer les grands designers modernistes comme Le Corbusier.

La marque italienne met à disposition les meubles de Charlotte dans le musée où sont
visibles les collections permanentes : les arts décoratifs seront infiltrés par des pièces modernes, une réelle volonté du Directeur du Petit Palais Gilles Chazal, qui depuis son arrivée introduit également la photographie dans les expositions du musée.

Trois ans de travail auront été nécessaires à Pernette (fille de Charlotte) et Jacques Barsac avec le Petit Palais pour monter cette exposition. La lumière sera faite sur le travail des années 30 mais le visiteur aura la chance de voir la première et la dernière table dessinées par le designer pour elle-même (1927-1996).




CHARLOTTE PERRIAND
de la photographie au Design
Exposition du 7 avril au 18 septembre 2011 

Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Avenue Winston Churchill 75008 Paris


"FINALEMENT
LA TRADITION C'EST D'ÊTRE DE SON TEMPS"
Charlotte Perriand