jeudi 21 novembre 2013
Une condition absolue et pénible de l'existence
C'est
lorsque nous essayons de nous colleter avec la nécessité intime d'un
autre humain que nous nous rendons compte combien sont
incompréhensibles, vacillants et nébuleux les êtres qui partagent avec
nous la vision des étoiles et la chaleur du soleil. Tout se passe comme
si la solitude était une condition absolue et pénible de l'existence ;
devant la main que l'on tend on voit se dissoudre l'enveloppe de chair
et de sang sur laquelle est fixé le regard, et il n'y a plus que l'âme,
capricieuse, inconsolable et insaisissable, que nul regard ne peut
suivre, qu'aucune main ne peut retenir.
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